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Un instant sous les étoiles

Selon la formule d’Edgard Morin, qui vient de marquer ses 102 ans ce 8 juillet, le festival Les Heures Bleues aura su «interroger sur ce que la musique nous dit, non seulement de nous-mêmes, mais aussi du cosmos….».

Trois soirées ont réuni près de 1300 festivaliers, qui auront pu découvrir le château et la culture portée par Saint Jean d’Ecosse au travers d’un évènement qui s’inscrit dans le paysage culturel de notre belle ville de Marseille et plus largement de la Provence.

Depuis sa première édition, le festival, sous la houlette de son initiateur, Président de la Grande Loge de France, Thierry Zaveroni, volontaires et professionnels n’ont pas compté les heures et l’envie de faire de ce rendez-vous un point d’orgue. Avec ce troisième opus, Les Heures Bleues ont justifié pleinement la pensée bien connue du Taciturne «Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer».

Les trois formations du collectif «Guinguette Hot Club» ont su créer une dimension propice à l’ouverture de chacune de ces soirées et donner un temps de rencontres à toutes et à tous sur le parvis du Château Saint-Antoine, pour accompagner la venue du manteau d’étoiles. Ces impromptus portés par Ritournelles, Fran6ters et Paulette ont été pour beaucoup une découverte de talents dont notre région foisonne. Les concerts qui ont suivis ont faits vivre des voyages musicaux riches et aux tonalités et sensibilités diverses grâce à l’Orchestre philarmonique de Provence, I messageri et Canta Diva.

La culture, n’est-ce pas un mot étrange pour désigner tout ce qui pousse en nous de vrai? Et pour nombre de festivalier cela fut aussi le moment de découvrir ou redécouvrir «Le comptoir du livre» au travers d’un large choix d’ouvrages spécialisés.

Le Festival a aussi voulu mettre à l’honneur l’art de l’image par une exposition photographique et la remise de trois prix par Thierry Zaveroni, issus des votes récoltés tout au long de ces soirées pour chacun des exposants. Le premier est allé à Jérémy Deumié, le second à Pascal Clairet (Looky), le troisième à Cécile Perrin.

Tout cela, aura été possible grâce aux 50 volontaires bénévoles, à la dimension culturelle du Château Saint-Antoine et à l’envie de voir s’épanouir un festival par toutes celles et tous ceux qui auront, pendant ces trois soirées, fait vivre par leur présence le sens des Heures Bleues, c’est-à-dire, les festivaliers.

«Il faut vivre et non pas exister», écrivait Plutarque. Alors, le Festival Les Heures Bleues fera de même pour sa quatrième édition avec l’envie de faire vivre de nouveau, quelques soirs durant, l’art sous ses différentes expressions. En 2024, rendez-vous est pris avec les passionnés de culture pour continuer de tisser entre tous, ces instants de vie et de partage dans un cadre unique, celui du Château Saint-Antoine.

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Le 8 juillet aux Heures Bleues

Nous avons commencé la soirée avec le dynamique trio « Paulette », qui commence sa prestation avec, bien sûr « La bicyclette » ( musique de Francis Lai, paroles de Pierre Barouh).

Puis les deux sopranos de « Canta diva », avec leur pianiste, nous ont fait voyager entre opéra, opérette et oeuvres plus modernes.

Et pour finir la soirée, tous les bénévoles sont montés sur scène avec les artistes, pour saluer le public.

Alors, à l’année prochaine!

Le 7 juillet aux Heures Bleues

Pour la deuxième soirée, en apéritif, encore de la chanson française dynamique qui a fait danser les spectateurs, avec Fran6ters.

Et des messagers de la langue corse, entre tradition et modernité, I messageri.

Une belle soirée, rafraichie par le vent, un vent qui venait de Corse, peut-être.

Une coupure de courant dans tout le quartier a gentiment attendu que tous les spectateurs soient partis. Et nous espérons que tous reviendront ce samedi soir pour « Canta diva ».

Le 6 juillet aux Heures Bleues

Pour la première soirée de l’édition 2023 des Heures Bleues, le spectacle à commencé avec « Ritournelles », pétillante chanson française.

Puis, l’Orchestre Philharmonique de Provence nous a emmenés chez Mozart, Beethoven et Dvorak.

Une belle soirée, donc, au Château Saint-Antoine.

Alors, à ce soir vendredi 7 juillet, pour « I Messageri »…

La musique est une langue universelle qui donne vie aux émotions

Le festival des Heures Bleues s’inscrit un peu plus cette année dans le paysage musical de notre belle région. Un nouvel opus du Festival des Heures Bleues s’ouvre pour tous les amateurs de musique sous les luminaires célestes au Château Saint Antoine du 6 au 8 juillet.

Trois soirées aux accents pluriels prendront place avec pour chaque soirée des impromptus du collectif «Guinguette Hot Club» dès 19h30, suivis à 21h00 d’un concert que les lignes suivantes tacheront de vous faire découvrir.


Le jeudi 6 juillet c’est un trio détonant, celui de la formation Ritournelles, avec les deux voix complices de Lison Steger, Marion Laurent et Elina Rodevic, violon virtuose, qui porteront de grands standards de la chanson française et des musiques du monde.

A 21h00, c’est à un voyage musical et symbolique que nous invite l’Orchestre philarmonique de Provence. Un récital choisi au travers de trois œuvres : l’ouverture de l’opéra «La Flûte enchantée» de l’époustouflant Mozart, suivi du concerto pour piano N°5 «L’Empereur» de Beethoven et de la « Danse Slave Op. 72 N°2 » de Dvorak. Cette soirée sera aussi celle de la découverte de nombreux et talentueux jeunes artistes, lauréats des conservatoires de musique régionaux.


Le vendredi 7 Juillet c’est un partage des voix qui nous sera proposé allant de la chanson française revisitée à l’intensité de la tradition Corse. Un partage qui fait écho à la pensée de Platon selon laquelle «La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.».

Les impromptus de la formation «Fran6ters» nous inviteront au voyage au travers des reprises de la chanson française. Viendront ensuite les frères Andreani du groupe «I Messageri» pour une halte qui révèle la force de leurs racines traditionnelles corses empreintes de rythmes actuels et qui fait de leur musique, un lien entre tous.


Le samedi 8 juillet, la formation «Paulette», un trio qui allie à merveille les voix de Lison et Frédéric à Virginie, flûtiste de talent, revisite les grands artistes de la chanson française et offrent des mélodies poétiques, drôles, romantiques, entre Jazz, Swing, Java et Blues.

Ces trois soirées se clôtureront avec un saut dans l’opéra et l’humour porté par «Canta Diva», un duo de chanteuses lyriques, Maryline Dumont et Stéphanie Porelli, qui explore plusieurs univers musicaux, mélange les genres, allie le pop et le lyrique.


Art et Savoirs à découvrir au Festival des Heures Bleues

? L’art du trait en image: L’exposition photographique

Tout au long de ce festival vous pourrez aussi voyager au travers d’une exposition photographique rassemblant 5 artistes qui vous fera découvrir les univers d’Angélique Boudet, de Cécile Perrin, de Christian Ramade, de Jérémy Deumié et de Pascal Clairet.

? L’art de l’esprit: Le comptoir du livre


Pour celles et ceux qui recherchent quelques lectures, vous trouverez un large choix d’ouvrages spécialisés au « Le comptoir du livre » qui vous accueillera chaque soir.

? L’art de la table: Se restaurer pendant le festival


Sur place, un lieu vous permettra de vous restaurer dès 19h30 et ce jusqu’à la clôture de la soirée.


La billetterie est ouverte en ligne sur Helloasso. Vous pourrez, bien sûr, prendre vos billets sur place si vous le désirez.