Les Heures Bleues 2024: Quand la musique réunit, les étoiles invitent au voyage

Cette édition 2024 du festival «Les Heures Bleues» a permis de poser cet évènement comme un de ceux qui font le paysage culturel de notre région.

Peut-être Marcel Pagnol nous a-t-il aidé, d’une façon ou d’une autre, en partageant sa légendaire bonne humeur. Cela doit bien l’amuser que l’un des châteaux qu’il traversait en cachette avec sa famille, le Château Saint-Antoine, accueille de nos jours, sous la houlette de la Grande Loge de France, des manifestations culturelles, des conférences publiques et surtout le festival des Heures Bleues. Pagnol aurait sans doute aimé décrire ces moments si particuliers où la fraternité s’exprime simplement, dans la joie, la paix et l’amour.

Au terme de ces trois soirées, qui se sont déroulées les 4, 5 et 6 juillet, un constat, celui de la constance puisqu’elles auront réunies près de 1300 festivaliers, tout comme la précédente édition en 2023. Et à son habitude, le festival aura ouvert chacune d’elle par les déambulations musicales. Les trois formations à l’œuvre, La Guinguette Improbable, Les Buzz Brothers et Mississipi Boys, ont su créer un lien entre tous tandis que le jour décroissait lentement. Ces moments sont précieux, rares et attendus. Ils permettent de prendre le temps, hors du temps, dans un esprit de partage pour se retrouver ou se rencontrer.


Chaque soir ils précédaient les Primis, ces jeunes talents issus de l’IESM d’Aix- en-Provence (Institut d’enseignement Supérieur de la Musique). Pour leur rendre justice, il faut bien plus de quelques lignes pour rapporter l’exceptionnel maturité de ces trois formations. Reverso, un quatuor à cordes, Azalée, un quintette de cuivres, Half-Four, un groupe de jazz ont offert des instants subtiles et intenses qui ont dû résonner longtemps encore après qu’ils aient salué un public enthousiaste.

Cet égrégore, qu’ils ont su propager, a perduré avec des artistes connus et appréciés qui ont marqué par leur volonté d’en faire un moment unique. Trois univers différents pour fêter la diversité de la musique, cette langue commune à tous. Marie de Tourris nous a offert au piano des interprétations fortes de grands compositeurs de Chopin à Liszt, privilégiant l’harmonie vibratoire. Massilia Sounds Gospel, à travers leurs rythmes enthousiastes, ces chants énergétiques et spirituels, ont faits un bouillonnement de vie. Philippe Petrucciani et son quartet de jazz avec la voix intense Nathalie Blanc ont offert un final intense aux accents jazzy à cette quatrième édition des Heures Bleues.

Le Festival a, comme chaque année, mis à l’honneur l’art de l’image. Cinq exposants présentaient leurs photos et se sont vus récompensés par des prix remis par notre Très Respectable Grand Maitre, Thierry Zaveroni. Le premier est allé à Aurélien Saujat, le second à Jean-Pierre Peretti, le troisième à Anne Hubinet.

Le Comptoir du livre aura accueilli celles et ceux intéressés par la richesse des ouvrages proposés et nourrit des rencontres qui porteront peut-être les fruits de quelques autres.

Il aura fallu une année de travail ainsi que la volonté, la disponibilité et la bonne humeur des 60 volontaires pour voir ces trois soirées mises en œuvre par Saint Jean d’Écosse tenir leurs promesses avec toutes celles et tous ceux qui auront fait vivre par leur présence le sens des Heures Bleues.

Cette quatrième édition du festival «Les Heures Bleues» aura permis de faire vivre l’idée de Platon se laquelle «La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée», tout en traçant la voie à notre prochain rendez-vous en 2025 qui proposera une nouvelle fois à un voyage musical sous les étoiles.

Et nous avons été labellisés « Ecofest 2024 ».

Vous pouvez télécharger le rapport d’audit.