Marie de Tourris connait le piano sous une forme qui peut étonner et que vous découvrirez le 4 juillet. Lorsqu’elle appuie sur l’une des 88 touches blanches ou noires de son instrument de prédilection elle sait parfaitement quel mécanisme propulse la pièce de bois recouverte de feutre sur une corde pour la mettre en résonance. De double formation, ingénieur et musicienne, elle sait comment la corde est mise en mouvement sur sa tangente et l’endroit où la vibration s’arrête.
Ses interprétations magistrales de grands compositeurs qu’elle affectionne parmi lesquels Debussy, Liszt, Chopin ou Albeniz, privilégient l’harmonie vibratoire, la mise en résonance des spectateurs. Sa recherche permanente des effets que peuvent avoir les ondes sonores sur le corps l’ont d’ailleurs conduite à s’investir pour l’autre en tant que sonothérapeute.
Elle est une musicienne dont la virtuosité résonne en harmonie avec l’assertion du professeur Alfred Tomatis: «Et si l’Univers n’était qu’un son?».
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