Pour en savoir plus sur les photographes qui vont exposer à “Entre-vues”, voici un aperçu de leur talent.

Angélique Boudet
« Ouvrir les yeux, s’émerveiller et redevenir l’enfant qui est en nous. »
Lier les images et les mots entre eux… amener une nouvelle vision. Revenir à la simplicité et aller vers l’écologie afin de redonner à cette Terre un peu plus d’équilibre, voilà ce qui l’inspire.
Le Hózhó est la philosophie du bien-être de la résilience parmi le peuple Navajo. «Hozho» signifie «beauté». Mais il veut aussi dire «harmonie» et «santé». Le savoir-vivre de ce peuple exige que la poursuite de cet état où «tout doit être à sa juste place», imprègne, de la naissance à la mort, toutes les gestes quotidiens. C’est cette beauté du monde qu’elle regarde et restitue dans tout son travail où la photographie exprime la beauté/Hozho qui guérit pour la découvrir partout autour de nous, dans notre environnement proche ou lointain, dans chaque recoin, en chaque personne.
Pour elle, il s’agit de prendre conscience de chaque choix, de l’importance de chacun de nos actes et de se positionner pour un environnement et une vie meilleure, plus juste et plus en harmonie avec notre belle planète».
Elle à son actif de nombreuses expositions personnelles et séries de photographies réalisées en Inde, Australie, Maroc, Brésil, Québec, Afrique, Italie, Mexique,…
Elle vit et travaille entre Paris, Marseille et le reste du monde.
Retrouvez-la en suivant le lien:
angeliqueboudet.wixsite.com/photo


Pascal Clairet

“L’art est beau quand la main, la tête et le cœur travaillent ensemble.” John Ruskin
Photographe passionné originaire de Salon de Provence, il est plus connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de LOOKY. Depuis l’acquisition de son premier appareil photo reflex argentique en 1984, il a développé un amour pour la photographie qui l’a poussé à explorer différents domaines liés à l’image. Parallèlement à la photographie, il explore et développe tout un panel d’expressions artistiques au fil des années à travers l’illustration à l’aérographe, la création de visuels destinés aux nouvelles technologies (téléphonie) ou le webdesign.
On trouvera entre autre nombre de ses créations auprès d’entreprises de renom et sur des fonds d’écran de téléphones portables.
Son travail photographique est guidé par la lumière, les ambiances et les instants fugaces plus que par la simple beauté du sujet. Son approche privilégie la lumière naturelle et l’éclairage ambiant. L’emploi d’un appareil photo télémétrique contribue à sa façon d’aborder la photographie et à se recentrer sur l’essentiel.
Aujourd’hui, sa relation à l’image se concentre sur la photographie qui lui permet capturer et de transmettre ambiances et émotions.
Retoruvez-le en suivant le lien:
www.instagram.com/looky.fr/



Jérémy Deumié
«La photo, c’est la chasse, c’est l’instinct de chasse sans l’envie de tuer. C’est la chasse des anges … On traque, on vise, on tire, et Clac ! Au lieu d’un mort, on fait un éternel.» Chris Marker
À l’âge de 12 ans il découvre la magie d’un appareil photo, capable de figer le temps et préserver les souvenirs. Depuis, cette passion pour l’image n’a cessé de grandir.
Son intérêt pour la photographie s’est développé grâce à sa fascination pour les films de grands réalisateurs.
Bien que la photo de rue l’ait toujours attiré, ce n’est que récemment qu’il a sauté le pas et prends désormais plaisir à capturer des scènes de vie.
Son inspiration vient en grande partie des travaux de Saul Leiter, de Joël Meyerowitz, de Joe Greer et de Henri Cartier-Bresson.
Retrouvez-le en suivant les liens ci-après:
Instagram:https://www.instagram.com/jeremydeumie_/
Website: jeremydeumie.com


Cécile Perrin

Le but de prendre des photos est de ne pas avoir à expliquer les choses avec des mots (Elliott ERWITT).
Son parcours artistique s’inscrit dans une formation photographique réalisé en dehors de tout cadre académique en commençant par l’utilisation du Smartphone (2012). Elle à ensuite intégré à Arles pendant deux années (2021-2023) un atelier photos dirigé par Mireille LOUP (Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles). Aujourd’hui, dans le but de développer et d’enrichir son parcours de photographe elle poursuit une formation similaire à l’ENSP (l’École nationale supérieure de la photographie).
Son inspiration pour la photographie lui vient directement du regard qu’elle porte sur ses pairs, les humains. De l’empathie qu’elle ressent, quand elle croise la misère, de la tendresse, de l’étonnement, de l’amusement, de l’admiration pour celles et ceux qui font ce monde qu’elle observe. Des émotions à retenir, des images à partager, une histoire à raconter, des lumières, des couleurs à capturer. Bref, « de la poésie urbaine » comme elle aime à le dire.
Pour le moment, son terrain de jeu est donc la rue; mais… elle se plait à dire: «Je ne m’interdis rien».
L’image est son langage privilégié. Il lui est plus simple de montrer une image que d’utiliser des mots pour partager ce qu’elle vis et raconter une histoire.
Dans son travail artistique elle fais confiance à son intuition. Le plus simple reste pour elle de laisser les personnes découvrir ses photos.
Sa devise: Regarder, observer, témoigner, et partager.
Dernières expositions : Espace Van Gogh (Arles), juin 2022 (thème-> l’abandon) ; juin 2021 (thème → confinement)
L’exposition de cette fin d’année à l’ENSP sera sur son quotidien au travail sous forme d’une série.
Ses comptes Instagram:
https://www.instagram.com/charlyne1367/?hl=fr
https://www.instagram.com/cecileannecharlyne/



Christian Ramade
Né à Marseille, Christian Ramade a commencé la photographie à l’âge de trois ans. C’était l’époque du noir et blanc, celle des formats 6 x 9 avec lequel il réalise ses premiers clichés. Dès l’âge 15 ans il fait ses propres tirages. Il sillonne sa ville et se consacre à la photographie de rue. Jeune Marseillais, lycéen un brin revêche, poussé à «faire médecine», il envisage ces études avec une vision claire, celle de garder son indépendance et de continuer à faire de la photographie sans contraintes.
Au fil des années rien ne saura véritablement le détourner de sa fascination pour l’image mais un voyage et des rencontres vont bouleverser son approche de son art. Tout d’abord c’est lors d’un voyage à New-York en 1977, qu’ébloui par les couleurs de la cité, il abandonne le noir et blanc et se consacre uniquement à l’image en couleur. Ensuite, c’est grâce aux Rencontres d’Arles, dans les années 80, qu’il va évoluer dans son travail en fréquentant les grands maîtres de la couleur: John Batho, Franco Fontana et Luigi Ghirri, qui l’aideront à construire son propre langage photographique.
Au cours de sa carrière, il collabore pendant plus de dix ans avec le réseau des « 100 sites historiques de la Méditerranée » (UNESCO) et expose dans de nombreux pays et notamment des centres culturels français en Méditerranée. On lui doit entre-autre le festival “Aubagne en vues” et “Les Photologies” et l’animation de nombreux stages, notamment aux Rencontres d’Arles. Sa passion pour son art le conduira a diriger une collection de livres Textes avec vue, à collaborer régulièrement avec le mensuel Réponses Photo et à publier une quinzaine de livres.
Aujourd’hui, son travail se concentre plus particulièrement sur l’Italie et la France.
Dernières expositions:
– 2023, Allauch Le Sacro monte d’Orta.
– 2022, Le Lavandou, Villa Théo.
– 2022 et 2021, Marseille, Fondation Regards de Provence.
Retrouvez-le en suivant le lien:
www.photo-christian-ramade.com


Et vous pouvez toujours revoir les photographes de l’année dernière en cliquant sur cette phrase…