Le festival “Les Heures Bleues” vous présente,
le 30 juin à 21h30
la Compagnie Rassegna:
“Chants populaires de la Méditerranée”

Un soirée sous le signe de la tradition

Chevillée au coeur des musiques du monde, l’idée de voyage, d’odyssée musicale, de nomadisme artistique. Il y a bien dans le propos de la Compagnie Rassegna cet appel à une circulation géographique, extensive, parmi les ressources d’une Méditerranée nourricière: étendue à ses quatre composantes latine, balkanique, orientale et africaine, c’est en elle que le collectif puise son matériau initial, les données de sa grammaire sensible.

Mais à ces invitations à l’exil créatif et au dépaysement, la compagnie combine une dimension proprement intensive. Menée par le guitariste Bruno Allary, elle s’empare de ces héritages pour les questionner et les confronter, pour révéler ce qu’ils ont de familier au cœur, mais aussi de profondément énigmatique.

Guidée par son goût du décentrement, la Compagnie Rassegna travaille à déjouer les grands partages —modal/tonal, sacré/profane, savant/populaire— qui font l’ordinaire de la pratique musicale, au profit d’une fluidité assumée des genres et des formes. Affranchie du cours lénifiant du temps, elle façonne une histoire vigoureuse, aux temporalités contrariées, où l’anachronisme, comme ressort créatif central, joue pleinement de son pouvoir de provocation.


C’est que le travail du collectif se distingue par une sensibilité aux passages, et à ces zones de turbulence où styles, pratiques, et époques s’entrechoquent en une remuante indiscipline. Pour mieux la servir, l’instrumentarium mobilisé se fait boîte à outils sonore, se joue des frontières entre instruments traditionnels et dispositifs actuels, et hybride au gré des besoins, guitare baroque et synthétiseur analogique, saz et instruments électriques.

Au fil des créations, la compagnie Rassegna dessine des paysages musicaux hérissés de singularités, explorant avec bonheur une esthétique de l’entre-deux qui trouble les genres et les codes, et en creux de l’artistique, questionne les représentations tacites propres aux imaginaires de Méditerranée.

http://compagnierassegna.com


Et en impromptu, vers 19h30′, Fiera Brass, Fanfare déambulatoire

Un impromptu musical et vitaminé par une clique bien de chez nous.
Le petit Fiera Brass est né le 8 août 1990 à Rousset (BdR), et pe- sait 174 kg. Son papa est le “BHVA” le Bastringue de la Haute Val- lée de l’Arc, sa maman est “Lulu Mini” la Fanfare des Beaux-Arts de Marseille. Son papy le “théâtre Amélie” a épousé sa mamie “Flonflon la Tendresse”, il a aussi une tata et un tonton exotiques, le Grand Orchestre de “Noëlle Aubalcon et Paco Tison”.


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